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Until All The Ghosts Are Gone by Anekdoten
Année album : 2015 Type : cd Studio Nb disque : 0 Durée totale - Label :
- Moyenne album : 9.16 - Classement album : 430 - Consultations album : 12362
Critique de Until All The Ghosts Are Gone
04/05/2015
Groupe suédois littéralement culte, Anekdoten aura produit cinq albums acclamés par la critique entre 1993 et 2007, dont les sommets Nucleus (1995) et From Within (1999), posant ainsi les jalons dâun nouveau prog-rock à la fois sombre et désespéré mais musicalement assez enthousiasmant pour sâinscrire dans la nouvelle vague nordique constituée de ÃnglagÃ¥rd, Paatos ou White Willow. Après un silence studio de près de 8 ans (A Time Of Day, 2007), le groupe revient avec Until All The Ghosts Are Gone, un album annoncé depuis 2013 mais finalement frais, bourré de tourneries mélodiques qui se tirent partout sauf dans le pied, et qui fait revivre cet esprit seventies totalement hédoniste à grand renfort de ruptures, de virages, de brisures discrètes, le tout placé sous haut voltage électrique et éclectique. Habitué aux introductions carabinées (on se souvient des titres « Karelia » ou « Monolith »), lâalbum ne déroge pas à la règle et ouvre par un titre génial, « Shooting Star », gorgé de Mellotron, de Rickenbacker dodue, de Hammond gourmand et de ce spleen délicat, speedé au grain dâun heavy qui nâen fait jamais trop. Lâinfluence de Per Wiberg est manifeste. On retrouve ici les saveurs qui parfumaient son travail avec Opeth (Heritage, Watershed). Si Anekdoten a commencé sa carrière en groupe cover de King Crimson, le groupe nâest pas écrasé par lâinfluence manifeste du bestiaire de Robert Fripp. Même si la guitare de Nicklas Barker doit beaucoup au maître anglais (comme dans sa formation My Brother The Wind), le mélange des genres et des saveurs fait subtilement le reste. Entre la flûte de Theo Travis (Steven Wilson Band, Gong, The Tangent) et une rythmique diabolique, lâalbum donne dans lâacidulé, transpire un groove enflammé, se déploie sur des titres à géométrie variable (« Writing On The Wall », « Our Days Are Numbered ») et invite quelques potes (Marty Willson-Piper, Gustav Nygren) aux festivités, histoire de nous laisser un peu plus groggy, estomaqué, devant une telle maîtrise des éléments. Cyrille Delanlssays
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