Dommage que le titre lacanien en diable du nouveau pensum musical de BEPPE CROVELLA ne soit pas au même niveau que la musique quil supporte. Car ici, ça cause à grand coups de claviers (surtout du Hammond) et hommage à Mike Ratledge oblige, les morceaux semblent avoir la tête méticuleusement arrcahée du corps avec des improvisations tordues, défigurées, déstructurées, trahissant un besoin de bizzarerie plus bordélique que psychédélique. Les thuriféraires de délires pianotés et daventures délirantes trouveront ici de quoi nourrir leur passion. En jouant plutôt la distorsion sans épure, on se rend pourtant rapidement compte que cet album fait de bidules et de trucs spécieux, gavé de dissonances et de frasques hirsutes nintéressera que les adeptes de lex SOFT MACHINE dont il est question, et plus encore les aficionados de mister CROVELLA qui ne devrait pas trouver ici un plus large public, si ce nest avec le triptyque un peu plus supportable « Lunar Impressions Circular Lines In The Air Moon Greezers ». Ouf.
01. Tarabos - 05:10
02. Chloe And The Pirates - 07:57
03. All White - 06:24
04. The Man Who Waved At Trains - 03:54
05. As If - 04:15
06. Hibou, Anemone And Bear - 03:28
07. Out-bloody-rageous - 08:35
08. Pig - 04:28
09. Ester's Nose Job - 06:04
10. Slightly All The Time - 09:33
11. Leonardo's E-mail - 04:11
12. Moonvision - 02:19
13. Many Moons, Many Junes - 03:06
14. Lunar Impression - 01:17
15. Circular Lines In The Sand - 02:46
16. Moon Geezers - 03:27
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