Comment succéder au double conceptuel "Subterranea", point d'orgue d'une formation devenue chef de file d'un genre décrié, j'ai nommé le néo-progressif ? C'est la question qu'ont du se poser nos cinq loustics à l'entame de cette septième livraison.
J'en vois déjà qui frissonnent à l'évocation de ce mouvement dérivé du prog dans les années 80 - à l'heure des emphases symptomatiques à grand renfort de synthé pompiers bloqués sur leurs sirènes.
Grosse cote. Sans jamais innover, I.Q. revient aux affaires avec cette baraque qu'il devrait casser sans mal tant elle lorgne sur un passé bien rempli - subordonné aux accents "Ever" et "The Wake".
On ne badine pas avec les riffs de Mike Holmes, lourds de menace, nous sommes placés derechef sur des rails symphoniques et charnus. Les ambiances cotonneuses délivrées par le clavier de Martin Orford renforcent cette impression de claustrophobie sans jamais plonger dans un morbide suicidaire.
Cassures rythmiques et ruptures de ton assurent quelques perles aux mélodies simples et évidentes : le duo guitare-sax de "Zero Hour" ou le final de "Guiding Light" évitent l'écueil des sonorités trop synthétiques pour s'en retourner vers une atmosphère dans la lignée de leurs éminents cousins de Marillion. Une réussite.
1. The Wrong Side Of Weird (12:24) 2. Erosion (5:43) 3. The Seventh House (14:23) 4. Zero Hour (6:57) 5. Shooting Angels (7:24) 6. Guiding Light (9:58)
Total Time: 56:49
Line-up de The Seventh House
- Peter Nicholls / lead and back vocals - Martin Orford / keyboards, flute, back vocals - Mike Holmes / guitars, guitar synth, keyboards - John Jowitt / bass, back vocals - Paul Cook / drums and percussion - Tony Wright / saxophone
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