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Fiche d'informations
IQ
Pays : England Genre : Rock Néo Progressif Dates : 1983 URL : cliquez ici - Avis : 307 note(s) et 21 critique(s) - Moyenne albums : 7.89 - Classement : 856 - Consultations groupe : 71176
- Avis : 307 note(s) et 21 critique(s) - Moyenne albums : 7.89 - Classement : 856 - Consultations groupe : 71176
Article
09/10/2003
Depuis 20 ans le groupe I.Q. développe un progressif classique mais toujours mélodique, accessible et créatif. Leur deux derniers albums studio "Subterranea" et "The Seventh House" ont reçu les louanges (mérités) de la presse spécialisée et confirme la stature d'un groupe... non professionnel ! Bref, après 20 ans de bons et loyaux services, il était temps de faire le point sur l'un des fers de lance de la scène progressive actuelle. Et c'est avec une extrème gentillesse que le claviériste Martin Orford se colletine un lot de questions pas piqué des hanetons ! AmarokProg : Salut Martin ! Question binaire pour commencer, comment as-tu commencé la musique ? Martin Orford : J'ai commencé à jouer le piano quand j'avais 8 ans, mais j'étais principalement intéressé par la musique classique jusque 16 ou 17 ans. Ensuite, j'ai commencé à jouer dans des groupes de rock, mais j'ai malheureusement manqué la période "prog classique" des années 70 ! AmarokProg : Lors de cette formation, tu avais des influences manifestes ? Martin Orford : La musique classique principalement, et dans une certaine mesure la pop des années 60 avec les Beatles ou les Byrds. Comme je l'ai mentionné, j'ai manqué les années 70, trop occupé à jouer dans des orchestres ! AmarokProg : I.Q. est né juste après ? Martin Orford : En fait, IQ est né des cendres de "The Lens", une formation que Mike Holmes et moi-même avions formé entre 1978 et 1980. "The Lens" jouait principalement de la musique instrumentale et tu peux d'ailleurs trouver quelques similitudes avec I.Q. sur l'album "A Word In Your Eye" que nous avons sorti l'année dernière. Il contient de nouveaux enregistrements de notre "vieux" matériel que nous avons nettoyé mais c'est une représentation fidèle du son que nous produisions à l'époque. AmarokProg : Tu fais également partie de Jadis dont le dernier album "Fanatic" est sorti début 2003. Quelles sont les différences dans l'approche des compositions ? Martin Orford : Les chansons de I.Q. sont écrites en commun avec la contribution de tous les membres. Par contre, la musique de Jadis est presque entièrement le fait de Gary Chandler avec quelques contributions de Steve Christey. Malgré ma participation sur les deux premiers albums "More Than Meets The Eye" (1992) et "Across The Water" (1994), je n'ai jamais rejoint le groupe en tant que membre à part entière et actuellement mon rôle dans se rapproche plus d'un musicien de session même si j'apporte quelques idées sur les arrangements ! AmarokProg : "Fanatic" semble marquer une évolution dans les morceaux avec un style plus affirmé, parfois plus pop qui les rapprochent d'un Porcupine Tree plus léger. Martin Orford : Je ne connais pas la musique de Porcupine Tree, je ne peux donc pas comparer. Cela dit, je suis sûr que Gary ne pense pas à ce que les autres groupes font quand il écrit des chansons pour Jadis. Il écrit juste ce qu'il aime. AmarokProg : J'ai entendu parler d'un ré-enregistrement du premier album de IQ : "Tales From The Lush Attic". A l'instar de Mike Oldfield avec "Tubular Bells", serez-vous respectueux de l'original tout en améliorant la qualité de l'enregistrement, où y aura-t-il des nouveautés ? Martin Orford : Difficile à dire à ce stade. J'ai effectué quelques travaux préparatoires sur la nouvelle version de "Tales…" et pour le moment, le résultat reste très proche de l'original… avec un meilleur son ! En outre certains titres n'ont pas tout à fait le même rythme. Cependant les autres membres de I.Q. n'ont pas encore planché sur ce projet et il est difficile de savoir à quel point le résultat sera proche ou non de l'original tant qu'ils ne seront pas eux même plus impliqués. De toutes façons, je ne pense pas que le projet sera achevé avant notre prochain album studio. AmarokProg : Justement, ce nouvel album (qui succèdera à l'excellent "Seventh House" sorti en 2001) est prévu pour 2004, où en êtes-vous dans son élaboration ? Martin Orford : Deux titres sont plus ou moins terminés, et un bon nombre d'idées encore inachevées. J'essayerai d'assembler certaines d'entre elles au cours des semaines à venir. Nous espérons commencer l'enregistrement en décembre et ce dernier devrait s'étaler sur plusieurs mois. AmarokProg : Sera-t-il plus orienté album-conceptuel dans la continuité de "Subterranea" par exemple ? Martin Orford : Je n'en ai aucune idée à ce stade et personne n'a encore donné son avis à ce sujet. Je préfère composer et laisser le côté conceptuel à Peter (Nichols) et Mike (Holmes). Les textes de Peter sont écrits très tard dans le processus créatif, et habituellement il effectue la majeure partie de ce travail une fois que l'enregistrement de la musique est presque complet. Tu vois que nous sommes encore loin de savoir s'il s'agira d'un album concept ou pas ! AmarokProg : Quelle est ton approche de l'instrument "clavier" dans la musique progressive ? Ton style peut-il être rapproché d'un autre claviériste ? Martin Orford : Je dois admettre que dans je vois plutôt comme un "orchestrateur", et par certains côtés le moteur de la bande. C'est quasiment obsessionnel mais je fais en sorte que chaque note de chaque instrument soit à la bonne place ; la structure musicale du groupe est vraiment ma priorité numéro une. Je ne suis pas particulièrement intéressé par des solos de claviers car je ne prend pas de plaisir particulier à en écouter. Je pense que la plupart des solos dans le rock progressif sont inutiles, et généralement je préfère entendre une belle ligne mélodique jouée à la guitare. Si je dois placer un solo, je le fais uniquement si cela me paraît vraiment nécessaire et s'il n'y en a pas, tant pis ! Cela ne me gêne absolument pas. Je suis en premier lieu un accompagnateur et je fais en sorte d'être le meilleur possible à ce poste. J'essaye d'être efficace et mélodique plutôt que purement démonstratif ou technique, mais quand le besoin s'en fait sentir, je peux également mettre la gomme. Je n'ai pas à comparer mon style avec d'autres claviéristes. Ils font leur boulot, et je fais le mien. AmarokProg : Revenons au passé de IQ. "Ever" semble avoir marqué une grande évolution dans le son du groupe, moins seventies qu'auparavant. Pensez-vous réutiliser le Mellotron par exemple, symbole du progressif "classique" et revenu à la mode avec des formations comme Spock's Beard, Anglagaard ou Paatos ? Martin Orford : Je n'ai pas employé de Mellotron sur "Ever" et je ne suis pas particulièrement intéressé par l'instrument - il s'agit uniquement d'un magnétophone amélioré avec un clavier plutôt moche ! Certains sons qui en sortent sont excellents mais le Mellotron en lui-même est un clavier ni très fiable, ni très sympa à jouer. Il est aussi sensible qu'un réfrigérateur ! J'en ai donc prélevé les meilleurs échantillons avant de le vendre il y a un bout de temps déjà . Désormais, je me contente d'utiliser ces échantillons sur un clavier plus "pratique". Je pense que le rock progressif doit savoir combiner les sons, qu'ils soient anciens ou récents. Par exemple, les deux derniers claviers que j'ai achetés étaient un orgue Korg CX3 qui sonne comme un bon vieux Hammond C3, et aussi un Virus KB qui est un synthétiseur utilisé sur le marché de la musique "Dance". Je trouve curieux cette obsession de certains groupes pour le Mellotron ou le MiniMoog. AmarokProg : Sur quel matériel jouez-vous désormais ? Martin Orford : En ce moment : Roland A-90 EX master keyboard, Roland D-50 synth Yamaha SY-85 synth Access Virus KB synth Korg CX3 organ Roland JV1080 synth EMU ESI-32 sampler J'ai également un Kurzweil K2500 et un Korg Prophecy mais je les utilise rarement en tournée. AmarokProg : Le groupe a fêté ses 20 ans l'an passé. Quelles auront été ses grands changements ? Martin Orford : Il n'y a pas eu trop de bouleversement puisque quatre membres de la formation originale sont toujours là ! Le changement le plus crucial est probablement que nous avons tous vieilli ! Chaque membres travaillent à plein temps en dehors de la musique et certains ont des enfants. Il est donc devenu de plus en plus difficile de réunir tout le monde dans la même pièce car I.Q. n'est pas forcément notre priorité numéro une. Cependant nous parvenons à nous retrouver de temps en temps, et le son du groupe est alors meilleur que jamais. AmarokProg : Après la sortie du premier volet des archives officielles, quels autres concerts seront planifiés dans cette collection ? Martin Orford : Nous avons beaucoup de bandes à écouter et des enregistrements inédits nous sont envoyés régulièrement. Il est donc un peu tôt pour décider quels concerts apparaîtront dans la collection, mais nous prévoyons qu'elles formeront par la suite un ensemble qui représentera le meilleur des gigs de I.Q. AmarokProg : Un peu d'histoire maintenant. A la naissance du groupe, en 1983, le rock progressif faisait triste figure. Brisé par la vague punk et marqué par le quasi silence de King Crimson, la démission de Pink Floyd, la tendance pop de Genesis ou de Yes. La vague "néo-progressive" est alors apparue avec Marillion en tête des ventes. Que pensez-vous de ce courant aujourd'hui alors que vous êtes devenus l'une des marques de fabrique les plus réputés en la matière ? Martin Orford : Je ne suis pas d'accord avec le terme "Néo-Progressif". Il n'a jamais été utilisé comme tel au moment où IQ, Marillion ou Pendragon ont vu le jour. Il s'agit d'une terminologie complètement fausse apparue aux Etats-Unis dix ans ou plus après nous. Il est ridicule d'effectuer une quelconque distinction entre les groupes des années 70 et ceux des années 80 car la scène progressive ne s'est jamais éteinte. En outre il n'y a aucune comparaison entre la musique assez simpliste (et plus commerciale) des débuts de Marillion et celle plus complexe que nous avons produite à nos début. Aussi, essayer de nous associer sous une même bannière me semble plutôt injustifié. AmarokProg : Pourtant, aujourd'hui encore, beaucoup de spécialistes vous rapprochent de Marillion bien que vos musiques soient devenues très éloignées. Que penses-tu de cette volonté d'associer systématiquement un groupe à un autre ? Martin Orford : Je n'ai jamais trouvé beaucoup de similitudes entre notre musique et celle de Marillion. Je dois dire que je n'ai pas vraiment aimé leurs trois premiers albums ; la musique était prétentieuse et les textes trop écrits à mon goût. Cependant je pense que "Clutching At Straws" est bien meilleur et "Seasons End" reste un album que j'aime beaucoup. J'apprécie également l'orientation plus pop de "Holidays In Eden", mais "Brave" ne m'a pas bouleversé et je n'ai pas écouté ce qu'ils ont produit depuis. Il est certains qu'ils ont encore de nombreux fans et je leur souhaite de continuer. AmarokProg : Tu penses quand même que le rock progressif a encore de beaux jours devant lui ? Martin Orford : Uniquement si les gens écrivent de meilleures chansons. La plupart des groupes récents que j'ai entendu ont un bon son mais je ne pense pas qu'ils aient de bonne mélodies, à l'exception de Spock's Beard qui ont fait de grandes choses. AmarokProg : Beaucoup de gens ont leur définition personnelle du rock progressif. Mais nous avons peu l'occasion d'avoir l'avis de professionnels sur la question. Alors, pour toi, quelle en serait la définition ? Martin Orford : Le rock progressif est quelque chose que je fais, ce n'est pas quelque chose sur lequel je réfléchis ou que j'analyse pendant des heures. J'écris juste ce que j'écris et si cela correspond à ce qu'aiment les gens alors tant mieux. Je ne me soucis pas de savoir s'il s'agit de rock progressif ou non. Je suis juste heureux d'écrire des chansons. AmarokProg : Ecoutez-vous d'autres groupes actuellement ? Martin Orford : J'ai rarement l'occasion d'écouter la musique, et je la trouve assez rebutante si je travaille sur un de mes projets. Toutefois j'ai récemment acquis une table d'enregistrement qui me permet d'enregistrer de vieux vinyls que j'avais acheté (très bon marché) à Londres dans les années 80 et que je n'avais pas beaucoup écouté. Parmi ces derniers, j'ai récemment apprécié le "Trilogy" d'ELP et "Free Hand" de Gentle Giant. Sur CD, mon préféré est à l'heure actuelle "Debateable Lands" de Kathrine Tickell, qui joue de la musique folklorique traditionnelle du nord de l'Angleterre. AmarokProg : Question traditionnelle : si tu devais emmener 5 albums "progressif" sur une île déserte ? Et 5 albums généralistes ? Martin Orford : Je ne pense pas que je tracasserais avec ça. J'apprécierais plutôt la paix et le calme. AmarokProg : Hum. D'accord. Sinon, quel est ton premier souvenir musical (RP et autres) ? Martin Orford : Le premier album que j'ai acheté était probablement la version d'Ashkenazy du numéro 2 de concert de piano de Rachmaninoff. Aujourd'hui encore elle reste magnifique ! AmarokProg : Ton premier album solo paru en 2000 ("Classical Music and Popular Songs") t'a-t-il donné envie de recommencer l'expérience ? Sur ce dernier, tes collègues de Jadis, IQ mais aussi John Wetton étaient venus prêter leur talent. Quelle différence avec le travail en groupe ? Martin Orford : J'aimerais beaucoup faire un nouvel album solo car le premier était une expérience très roborative. Je n'ai jamais trouvé facile d'écrire de la musique à plusieurs et j'ai donc beaucoup apprécié d'être seul aux commandes. Ecrire en commun me semble toujours aussi peu naturel même si, comme avec IQ, cela peut très bien fonctionner. Cependant, ce type d'écriture impose toujours des compromis, et parfois ce sont des compromis que je ne suis pas disposé à faire. J'aurai toujours besoin de projets solos car certains titres sont meilleurs sans interventions extérieures. Je ne pense pas que les travaux de Beethoven ou de Bach auraient été améliorés de quelque façon que ce soit en tenant compte du point de vue des musiciens de l'orchestre. AmarokProg : Avec le recul, quel est ton meilleur travail ? Martin Orford : Je pense toujours que Subterranea est la meilleure chose que nous ayons jamais faite avec I.Q. Mais je suis toujours très fier de la façon dont a été fait "Classical Music and Popular Songs". Au bout de trois ans, il n'y a pas la moindre chose à y changer. Même chose pour "Subterranea". AmarokProg : IQ se fait assez rare en concert. Est-ce un choix délibéré ? Martin Orford : Nous pouvons uniquement jouer quelques concerts occasionnels car nous ne sommes pas (ou plus) des musiciens professionnels à temps plein. Depuis que nous avons perdu notre accord avec Polygram en 1990, nous avons du trouver un travail à plein temps en dehors de la musique. Aussi nous ne pouvons jouer que les week-ends. Et quand bien même, ça ne peut être tous les week-ends car certains membres ont une famille à s'occuper également. 10 concerts par an est le mieux que nous puissions faire et nous ne nous attendons pas à ce que la situation change ; nous n'avons aucun désir de redevenir des musiciens professionnels car nos vies ont désormais bien changé. AmarokProg : Avez-vous des concerts prévus prochainement ? Martin Orford : Oui, des concerts sont prévus à Londres avec Jadis et I.Q. en novembre. Le concert I.Q. fait partie d'un grand festival avec également Pallas, Karl Palmer et Richard Sinclair. Nous sommes très honorés d'être les têtes d'affiche d'un événement si prestigieux. Ensuite, nous partirons en mars avec I.Q. au Baja Prog de Mexico. Une courte tournée européenne est également envisagée pour le lancement de notre prochain album studio. AmarokProg : De nombreux groupes sortent leur DVD. En 2002, vous aviez déjà livré le "Live Subterranea". Comment avez-vous trouvez l'expérience numérique ? Martin Orford : Les DVD sont toujours très chers à produire, mais Mike a maintenant l'installation nécessaire à la maison pour compiler et créer de nouveaux projets. Nous espérons avoir le DVD pour le 20eme anniversaire prêt pour début 2004. Devrait suivre une version DVD du concert "Forever Live". Les DVD ne vendent que 20% du nombre de copies d'un CD équivalent mais heureusement le marché se développe de plus en plus. AmarokProg : Tu es également responsable du label "Giant Electric Pea" avec quelques grands noms distribués en Europe comme Spock's Beard, Renaissance, John Wetton, Threshold et bien entendu Jadis et IQ. Peux-tu nous parler un peu plus de cette activité et des futurs projets de GEP ? Martin Orford : Effectivement, je m'occupe de GEP et il est probablement devenu aussi "grand" que possible. Nous en sommes dorénavant à plus de trente titres sur le catalogue et le danger est de devenir trop imposant pour une seule personne. GEP ne rapporte pas suffisamment pour engager quelqu'un d'autre ou pour agrandir ses locaux et il est peu probable que de nouveaux contrats soient signés à moins qu'ils ne soient étroitement liés à nos projets existants. Si je voulais m'investir plus avant dans la recherche de nouveautés, je devrais renoncer à la musique pour en avoir le temps. Comme je n'ai pas l'intention de faire plus, je pense qu'à l'avenir GEP existera principalement comme un label pour I.Q. et les projets relatifs. Naturellement je laisserais toujours la porte ouverte pour des artistes comme John Wetton et Renaissance qui ont besoin d'aide pour leurs réalisations, mais la vente de CDs par les artistes reconnus me semble un projet plus réaliste pour un label aussi petit que GEP qu'essayer de trouver de nouveaux talents et de repartir de zéro. Je préfère laisser cela à d'autres qui ne sont pas aussi directement impliqués dans la musique que moi. AmarokProg : Pour finir, si tu devais qualifier I.Q. en quelques mots ? Martin Orford : I.Q. est juste ce qu'il est. Il n'a jamais frappé de grands coups et n'a jamais eu besoin de le faire. Nous restons toujours très populaires, et la plupart de nos concerts sont complets. En bref, la plupart des personnes n'ont jamais entendu parler de nous, ET ON S'EN FOUT ! Cyrille Delanlssays
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