On ne compte plus les nostalgiques qui ont tenté demprunter les chemins des années 80, claviers vintage compris, pour séchouer lamentablement contre une falaise de bons sentiments farcis de mièvrerie musicale. Le nouvel album du réanimé THE ARK saventure sur ce terrain miné et se fait sauter le caisson dès le premier morceau « Boudiccas Chariot », ersatz néo-progressif assez pompeux, surpassé ensuite par « New Scientist » et le slow improbable « Hugley ». Tous les amateurs du combo ASIA et plus encore ceux qui les regardent aujourdhui comme une sucrerie un peu vieillie devront se méfier de THE ARK qui partage bien des points communs avec leur glorieux ainé (« Coats of Red »). Ce nest finalement que sur le morceau plus pêchu « Gaia » quon prend enfin un peu de plaisir à écouter ce beau monde gesticuler. On évoquera même le YES de 90125, toute proportion gardée. Mais lémotion ne se théorise pas et on ne peut que constater son absence quasi complète tout au long de Wild Untamed Imaginings. La faute aussi à une production sous la barre qui ne relève jamais le niveau. Belle sortie, le festif « Nowheres Ark » montre in exstremis la voie à suivre pour une éventuelle suite.
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