Trio fondé en 2001 alors quils sont encore à lécole, JUNK FARM vient dintégrer léquipe de Unicorn Digital afin de promouvoir efficacement leur second album après un premier essai resté dans lombre. Exempt de bassiste (chose rare), la formation a raccroché à son wagon jazz dorigine des éléments funk et hard rock qui leur permet de barioler leur musique à la maniere de KINGS X, TOTO (« Strange Behaviour », « Ugly Little Thing ») ou un SPOCKS BEARD récent (« An Eye For An Eye »). Ce drôle de truc évite toute noirceur, ce qui ne doit pas empêcher de le prendre au sérieux. Car les ambiances sont là et le disque abrite quelques trésors mélodiques (« Master-Sync », « Partymaniac ») et des bouts terriblement accrocheurs (« www.superficial-girl.com » façon ERIC JOHNSON). Hormis son spectre aventureux, tout ceci pourraît éviter lestampille progressive pour celle, plus commune, de pop protéiforme et maline. Quimporte, le profil courtaud invite à revenir goûter cet album sans véritable faiblesse, à la production impeccable, baigné de riffs chaleureux (« Fools Of The Cliché ») dont les virages acoustiques ajoutent de lallure. La caresse finale (« Vernissage ») avec son orgue purplelien nous conforte dans lidée que JUNK FARM est décidemment la sacré bonne surprise de lété.
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