Ce quil y a de bien avec Glass Hammer, cest que lon sait depuis longtemps à quoi sattendre. La bande à Steve Babb et Fred Schendel a en effet développé un style plongeant allégrement les doigts dans les univers de YES et GENTLE GIANT (pour ne citer que les plus évidents) avec un goût du travail bien fait, bien ficelé. Les recettes sont connues mais parfaitement digestes et intégrées au concept de la variation à toute berzingue.
En calmant les choses, après le sinueux et plus heavy Perilous (2013), les américains élargissent leur champ daction : du jazz rock fusion (« Garden of Hedon ») qui tend franchement dans la cour de The Tangent (« Misantrog », réussi), un peu de déluré (« Crowbone »), de lacoustique dans lesprit Renaissance (« I Am I »), un peu de légèreté (« The Grey Hills », « Porpoise Song » façon Beatles), du charnu qui zieute une fois encore le YES classique pour conclure (« Ozymandias »).
Avec des comparses du calibre de Carl Groves, Susie Bogdanowicz, Walter Moore, Michelle Young et quelques guests de renom comme comme Randy Jackson, Rob Reed et David Ragsdale, ce quinzième album joue une nouvelle fois sur des textes bien sentis avec ce quil faut côté musique pour contenter les amateurs de prog rock à rebonds. Si on sera un peu déçus quant à son manque de surprise et dadrénaline, Ode to Echo reste au bout du compte un bon opus de Glass Hammer.
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