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Après Demain by Bill Deraime
Année album : 2013 Type : cd Studio Nb disque : 1 Durée totale - Label :
- Moyenne album : 8.75 - Classement album : 1169 - Consultations album : 5861
Critique de Aprčs Demain
27/03/2013
Chaque album de Bill Deraime est en réalité un grand cri. Un cri de rage. Un cri d’amour. Un cri d’alarme. Alors, il braille encore et encore. Il braille comme bon lui semble. Plus fort que jamais. Plus blues-boogie également. En alternant une bonhommie musicale enrobée de good vibes (« Y’en Avait Marre») et de moments de spleen intenses (« La Pieuvre »), Bill et sa bande font dans le groove fiévreux (« Rien d’Nouveau ») et passent en revue leur maison musicale de la cave au grenier. Il charrie au passage des tonnes de sentiments, de coups de gueule (« Esclaves ou Exclus »), de colères, de révoltes, sans trop en faire, sans déborder à la marge. Ses mélodies n’écrasent jamais ses textes où coulent l’émotion à fleur de peau (« Le Vieil Homme », « Après Demain »). Ses textes, eux, ne s’imposent jamais aux musiciens. Tout s’épanouie alors dans l’intime. La production de Jean Roussel, magicien organiste (Bob Marley, Cat Stevens, Ron Wood, Serge Gainsbourg) est délicieuse. Irrésistible. Elle enrobe ces douze chansons à l’idéal. Non content de compter sur ce grand nom, la voix rauque et rock de Bill se fait accompagner par Fred Chapelier pour une reprise tellement évidente des « Cactus » de Jacques Dutronc où les mots de Jacques Lanzmann gagnent en rugosité, en férocité. Tout coule jusqu’au « Death Don’t Have No Mercy » de Gary Davis et le duo speedé avec Stéphane Sanseverino sur « Baba Boogie » devenu « Bobo Boogie » par un petit coup de guitare magique. Cette chanson épatante sortie du chapeau de son premier album (Bill Deraime, 1979) conclut un Après Demain qui ne dépareillera pas dans la discographie du bonhomme. Elle fait la pendule avec « Il Braille », premier titre et seule véritable nouvelle composition, à la fois nerveuse et carabinée qui boucle l’histoire. Entre ces deux pôles, l’album nous garde acquis à sa cause dans cette volonté de renouer avec les ambiances de ses débuts, sans excentricité, en allant à l’essentiel. La sérénité retrouvée. On en ressort un peu groggy mais heureux. Cyrille Delanlssays
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