5.0 étoiles sur 5 Klaus décroche la lune, 1 mai 2008
Moondawn (1976) fait partie de la production musicale des années 70 qui est certainement la période la plus créative de Klaus Schulze : Timewind, Grand Prix de l'Académie Charles Cros (1975), Body Love 2 (1977), le plus vendu : Mirage (1977), puis Dune (1979) qui marque un premier essoufflement. La recette de Klaus Schulze à cette époque est simple : une musique planante et hypnotique (presque expérimentale dont le son analogique est peut être moins froid que le futur numérique qu'il utilisera dès le début des années 80) avec des envolées hallucinantes soulignées dans certains albums par la batterie souple et cadencée de Harald Grosskop. Cet album obéit de la progression "orgasmique" appuyée par la géniale batterie de Grosskop qui communie avec les Moog et humanise beaucoup le tout (une électronique plus rock et moins aseptisée que par la suite). Inventif et créatif, Klaus Schulze est le vrai pape de l'électronique progressive et cet album en est une fois de plus le digne exemple.
- Klaus Schulze / ARP 2600/ARP Odyssey/Farfisa Professional organ/ Farfisa Syntorchestra/EMS Synthi A/Crumar keyboards/sequencer synthanorma 3-12 and The Big Moog - Harold Grosskopf / drums
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