Guitare. Cest le mot qui vient immédiatement à lesprit lorsque lon évoque le nom de Steve Hackett. Pour celles et ceux qui ne le saurait pas, notre ami anglais fût partie prenante de laventure GENESIS de 1971 à 1978 soit la meilleure période pour les uns, inaudible à la radio pour les autres. A lépoque personne ne misait gros sur la réussite de ce brillant mais timide musicien.
On lui pardonnera aisément de ne pas avoir égrainé que des albums épatants ou de ne pas toujours avoir su se renouveler. Mais dans la catégorie des guitaristes qui cassent franchement des briques, Hackett se pose là et dépasse aujourdhui le simple statut dantiquaire de la six cordes.
Après un formidable lifting classique (« Metamorpheus »), le voici de retour dans la catégorie Rock, toujours accompagné de lUNDERWORLD ORCHESTRA ce qui pourra éveiller quelques soupçons.
« Le Rock est meilleur lorsquil est mélangé à un Orchestre » déclarait-il récemment. La réalité ne rejoint pas sur ce point tant les essais en ce sens furent nombreux à échouer lamentablement. Dommage collatéral, « A Dark Night in Toytown » démarre justement dans cette emphase un peu passée. Mais au-delà de ce manque dépaisseur introductif, la suite relève de lanti-decorum irrésistible.
Sans additif, ni colorants. De lindi « Waters of the Wild » à la reprise du dépressif « Man In the Long Black Coat » de Bob Dylan, Hackett enchaîne les titres chantés (11 sur 13, un record) avec une gourmandise évidente. Souvent critiqué dans ce domaine, sa voix passée à la moulinette deffets spéciaux semble muter dun morceau à lautre. Cela lui permet de jouer de ses propres histoires bizarroides (le zapesque « Down Street ») ou personnelles (« To a Close », superbe).
Cest réjouissant. Tant de guitare inspirées, grisantes, encadrées de cordes (« She Moves in Memories ») ou improvisées en duo comme sur le splendide dyptique final « The Fundamentals of Brainwashing » / « Howl ». Sans jamais se fâcher ni dévier dans le mauvais goût ou lostentatoire, Hackett poursuit avec souplesse et élégance son chemin. Lalbum sappelle « Wild Orchids » et na déjà plus rien à prouver.
Standard Edition (CAMCD38): 1. A Dark Night In Toytown (3:42) 2. Waters Of The Wild (5.35) 3. Set Your Compass (3:38) 4. Down Street (7:34) 5. A Girl Called Linda (4:44) 6. To A Close (4:49) 7. Ego & Id (4:08) 8. Man In The Long Black Coat (5:07) 9. Wolfwork (4:49) 10. Why (0:47) 11. She Moves In Memories (5:00) 12. The Fundamentals Of Brainwashing (3:01) 13. Howl (4:31)
Total Time: 57:25
Special Edition (CAMCD38SE): 1. Transylvanian Express (3:44) 2. Waters Of The Wild (5:35) 3. Set Your Compass (3:38) 4. Down Street (7:34) 5. A Girl Called Linda (4:44) 6. Blue Child (4:25) 7. To A Close (4:49) 8. Ego & Id (4:08) 9. Man In The Long Black Coat (5:07) 10. Cedars Of Lebanon (4:02) 11. Wolfwork (4:49) 12. Why (0:47) 13. She Moves In Memories (5:00) 14. The Fundamentals Of Brainwashing (3:01) 15. Howl (4:31) 16. A Dark Night In Toytown (3:42) 17. Until The Last Butterfly (2:29)
Total Time: 72:05
Line-up de Wild Orchids
- Steven Hackett / guitars, electric sitar, harmonica, psaltery, optigan & voices - Roger King / keyboards & programming, rhythm guitar - John Hackett / principal flute & riff guitar - Rob Townsend / saxes, principal flute, Alto flute, tin whistle & bass clarinet - Nick Magnus / keyboards
The Underworld Orchestra: - Christine Townsend / principal violin, viola - Richard Stewart / cello - Dick Driver / double bass - Colin Clague / trumpet - Chris Redgate / oboe, cor Anglais
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