Titre : Sombre et somptueux, Rael se cherche son... Real Moi
Une oeuvre gigantesque,
23 morceaux, une grande et profonde histoire,
celle du kid new-yorkais Rael qui cherche sa vérité, mais ceci nous concerne tous car chacun cherche sa vérité, n'est ce pas ?
Comme un grand Opéra de Verdi ou Wagner, il y a une ligne ou un fil directeur, ou un leitmotiv,
les arpèges tissés par les clavier de tony Banks et la continuité de l'histoire raconté par Peter Gabriel, et certainement j'en oublie.
La musique est plus tourmentée, écrite comme un opéra, la musique est au service des mots, pourtant elle raconte à sa façon dans les instrumentaux.
C'est pourquoi, il n'y a pas que des points forts, certains passages sont plus faibles que d'autres dû aussi, à cause la vitesse de création de l'album malgrés nombre de pressions extérieures,
pression qu'on ressent très bien dans certains morceaux.
On a quitté le pastorale de "Selling" bien qu'il contienne quelques titres dejà bien conflictuels et bouillonnant comme "Battle of epping forest".
La cohésion musicale est toutefois grande, ce qui étais semble t'il beaucoups moins le cas concernant les relations entre les membres du groupe, Peter Gabriel qui préparait son envol.
Ces jeunes on acquis le métier, et a quelle école! Genesis ! 6eme Album depuis "The revelation",
que de chemin parcouru et quel transformation,
la timide chrysalide est devenu papillon.
Quelques part, c'est un peu l'histoire de peter, comme une métaphore qu'il raconte tout du long de l'album, quand il se trouve lui même à la fin du grand labyrinthe, il meurt d'une certaine façon et quitte tous ce qu'il a pu faire et créer avant, pour se fondre dans le tout. Partir pour être encore plus présent, dans le coeur de tous.
De grands morceaux puissant "In the Cage" comme on sens cette pression, le solo de synthé est hallucinant, pressions aussi dans "Back in N.Y.C" enroulé dans un arpège electronique, sequence préfigurant nos séquenceurs analogique mais joué main !
"The Chamber of 32 doors" une très belle oeuvres opératique contrasté, Rael se trouve perdu dans cette chambre d'oubliette ou il se pas a qui se fier pour poursuivre son periple. Ce ne seront pas ses propres parents mais une femmes aveugles qui le conduira ailleurs.
"The Lamia" et les douceurs amères des sirènes séductrice, qui montre a quel point le plaisir a aussi ces cotés noirs, et amène aussi son lôt de solitude glacé.
"The colony of Slippermen", une intro mystérieuse, puis la danse avec les slippermens, la valses des changements surprenant.
Des presques Hits inoubliable, "Carpet Crawlers" un anthème qui a bien été repris de mainte façon par la suite (je pensais au différentes versions publics, ainsi qu'à la réunion de tous les membres de Genesis pour cette intéressante production de trevor Horn à la fin des années 90')
"The lamb lies down on Broadway" entrée puissante, ou peut-être le drôle "counting out time", Rael se rend compte que tout ce qu'il a pu apprendre des zones érogènes est peut-être bien différent dans la réalité de la chose. Ce morceaux n'est pas un hit mais aurais pu le devenir.
Des perles musicales cachés comme "Cuckoo cucoon"
délicieusement accoustique et suave,
"hairless heart" une superbe et puissante mélodie instrumentale contrastée -
"Lilywhite lilith" puissamment progressif et changeant,
"Anyway" une délicieuse composition avec du bon Piano et un joli solo Hackettien -
ou "riding the Scree" avec des solos de synthés bouillonnant, Banks au top.
Les transformations du timbre de la voix de peter dans "the grand parade of lifeless packaging" est très amusante, c'est problablement l'apport de brian Eno (les Enossifications), morceaux également ou on sens parfaitement l'évolution de doux a fort, c'est du progressif typique !
Un travail avec les mots incroyable, dans "it",
qui clôt cette album en puissance.
ça (pas de Stepen King !)
la chose (pas de Carpenter !)
ou l'âme en chacun de nous,
contamine tout le texte et nous à la fois,
"IT is inside spirIT, wITh enough grIT to survive" - ça - est partout à la fois,
l'ubiquité ici est possible.
"Waiting room" est peut-être un des maillons faible, une totale improvisation ne réussi pas toujours, c'étais mon idée quand je l'avais écouté alors, actuellement je ne la trouve vraiment pas si mal, surtout la seconde parties, avec son rythme obsédant qui se métamorphose dans l'insistance.
L'enregistrement de la musique est définitive,
parfois c'est un moment de grâce dans le temps,
mais nous, nous changeons constamment,
ce qui explique que notre oreille et notre esprit se modifie a chaque écoute, et ainsi notre avis peu différer ou changer avec le temps.
En résumé, nous avons affaire à un chaudron d'imagination et de créativité, un Album qu'il faut parfois re-écouter pour redécouvrir et apprécier.
Un Chef-d'oeuvre presque parfait,
préfigurant peut-être "The Wall" d'une certaine façon, mais qui malheureusement n'a pu s'offrir les même luxes de marketing.
Ainsi que la dernière pierre essentielle de peter gabriel avant de quitter le groupe.
Inoubliable, a découvrir ou a re-découvrir.
markus
Track-list de The Lamb Lies Down On Broadway
Disc 1 time: 45:34 1. The Lamb Lies Down on Broadway (4:50) 2. Fly on a Windshield (4:23) 3. Broadway Melody of 1974 (0:33) 4. Cuckoo Cocoon (2:11) 5. In the Cage (8:15) 6. The Grand Parade of Lifeless Packaging (2:45) 7. Back in N.Y.C. (5:42) 8. Hairless Heart (2:13) 9. Counting Out Time (3:42) 10. The Carpet Crawlers (5:15) 11. The Chamber of 32 Doors (5:40)
Disc 2 time: 48:49 1. Lillywhite Lilith (2:42) 2. The Waiting Room (5:24) 3. Anyway (3:07) 4. The Supernatural Anaesthetist (2:59) 5. The Lamia (6:57) 6. Silent Sorrow in Empty Boats (3:07) 7. Colony of Slippermen (8:13) a) The Arrival b) A Visit to the Doktor c) Raven 8. Ravine (2:04) 9. The Light Dies Down on Broadway (3:32) 10. Riding the Scree (3:57) 11. In the Rapids (2:26) 12. It. (4:15)
Total Time 94:23
Line-up de The Lamb Lies Down On Broadway
- Tony Banks / keyboards - Phil Collins / drums, percussion, backing vocals - Peter Gabriel / lead vocals, flute - Steve Hackett / electric guitar, nylon guitar - Mike Rutherford / bass guitar, 12-string guitar
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