Histoire de ne point tirer sur la corde (pourtant épaisse) des références, GLASS HAMMER égraine depuis plusieurs albums, et notamment le formidable Inconsolable Secret (2005), un répertoire où lécho de YES pourra paraître trop imposant à certains et source de renaissance pour les autres. Après avoir convoqué Jon Anderson au micro sur Culture of Ascent (2007), lalbum If publié en 2010, avait ainsi confronté le groupe aux limites du style. Une forme daboutissement dont Cor Cordium, dernier opus en date, pourra définir le prolongement naturel par de nombreux aspects. Situé à niveau daltitude toujours appréciable, on y retrouve quelques perles comme « One Heart » et « She, A Lovely Tower ». Porté par le chant « andersonien » de Jon (!) Davison, les musiciens parviennent toujours à ressusciter un son seventies troublant de ressemblance avec quelques pincées de ELP au passage, notamment avec le Hammond de la longue pièce « To Someone ». Plus surprenant sera la nouvelle parenté dun « Dear Daddy » avec THE FLOWER KINGS, voire SPOCKS BEARD, indiquant quelques pistes possibles pour lavenir du groupe. Mais quoi quil en soit, Cor Cordium dépasse la simple imitation basique. Cest surtout le résultat de la transformation aboutie de Glass Hammer, qui sera passé dun néo progressif lambda vers un objet très identifiable, certes, mais diablement efficace. Ce nest pas la moindre de ses réussites.
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